Je m’empresse de tout vous révéler sur ce papier qui vient de paraître, dont la thématique est «l’automobile».
Le titre troublant (Septuagénaire tué dans le Nord: la commune sous le choc, la classe politique indignée) en dit long.
Identifié sous le nom «d’anonymat », l’éditorialiste est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
L’éditorial peut par conséquent être pris au sérieux.
L’article source :
« Ce drame ne restera pas impuni », a promis mardi soir sur Twitter le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, évoquant « une agression d?une lâcheté sans nom ».
Le député PCF de la circonscription, Fabien Roussel, a lui dénoncé « un acte de barbarie » et appelé la justice à faire preuve d’ »une extrême sévérité ».
La victime, Philippe Mathot, 72 ans, « était une figure, tout le monde le connaissait, c’était un monsieur super gentil, plutôt calme », raconte Steve Sider, trentenaire ayant grandi à Vieux-Condé, une ville de 10.000 habitants proche de Valenciennes, défavorisée mais « tranquille ».
Tuer « pour si peu, c’est super choquant », ajoute-t-il.
L’homme, agressé dans la nuit du 5 au 6 juillet, tenait une boutique de fleurs avec son épouse, qu’il avait cédée en 2015. « Il n’était ni baraqué, ni bagarreur – il vous aurait donné sa chemise », souligne son ancienne salariée, Véronique.
« Des gens sont venus tous les jours au magasin prendre des nouvelles » lorsqu’il a été hospitalisé après l’agression, explique-t-elle.
« Regrets »
Trois jeunes hommes de 14, 17 et 18 ans, sans antécédents judiciaires, ont été interpellés le lendemain des faits.
Tous trois habitent une commune proche de Vieux-Condé, chacun chez ses parents, a précisé la procureure de Valenciennes, Christelle Dumont, lors d’une conférence de presse mercredi.
Les deux mineurs sont scolarisés, tandis que le majeur « a interrompu ses études en classe de première », a-t-elle ajouté. Ils « semblent avoir manifesté des regrets ».
Selon leurs dires, ils passaient la soirée ensemble à proximité du domicile de la victime lorsque ce dernier les a interpellés depuis sa fenêtre et « leur a enjoint de quitter les lieux, en leur reprochant des nuisances sonores », a rapporté la procureure.
Le septuagénaire est sorti de chez lui et s’en est suivi une « altercation » aux alentours de 23H00, toujours selon les propos rapportés des mis en cause, rapidement identifiés grâce à des témoins.
Il n’y a en revanche « aucun témoin direct » de l’agression, a souligné la procureure, indiquant que la victime a été retrouvée gisant devant chez lui par un automobiliste qui a appelé les secours vers 00H20.
Sa mort a été annoncée mardi matin par le maire de la commune, David Bustin, via un message Facebook, annonçant l’ouverture d’un livre de condoléances à destination d’habitants « en état de choc ».
« Abominable lynchage »
Le jeune homme de 17 ans, principal suspect, lui aurait porté « de multiples coups de poing et de pied », notamment lorsqu’il « se trouvait au sol après avoir chuté sous l’impact d’un premier coup porté au visage », a précisé la procureure de Valenciennes.
Mis en examen pour « homicide volontaire », il a été placé en détention provisoire. Les suspects de 18 ans et 14 ans ont eux été mis en examen pour « non empêchement de commettre un crime » et « non-assistance à personne en danger », des faits punis de cinq ans de prison.
« Ils ont fait l’objet, pour le premier d’un placement sous contrôle judiciaire, et pour le second d’une mesure judiciaire éducative provisoire », a précisé le parquet.
« Ca correspond à l’ensauvagement que j’ai dénoncé depuis des années déjà », a lancé mercredi la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, lors d’un déplacement à Beauvais.
Sur franceinfo, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a estimé que la mort de cet « homme tué avec les poings et les pieds » atteste « de cette ultra-violence (…) contre laquelle nous devons lutter avec détermination ».
Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a lui déploré sur Twitter un « abominable lynchage ». « Personne ne mérite la mort à 17 comme à 72 ans », a-t-il ajouté, en allusion au décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre.
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