Dernière actu pour les passionnés : Après Stellantis, Volvo quitte l’Association des constructeurs européens

Mi-juin, le groupe Stellantis annonçait son retrait de l’ACEA, l’association des constructeurs automobiles européens. Quelques semaines après cette annonce choc, Volvo suit le mouvement en annonçant son départ dès la fin d’année.

Dans un communiqué transmis à l’AFP, le constructeur suédois a annoncé quitter l’ACEA d’ici fin 2022, en raison de désaccords avec la politique défendue par l’association lobbyiste de Bruxelles. « Après mûre réflexion, nous avons conclu que la stratégie et les ambitions de développement durable de Volvo Cars ne sont pas pleinement alignées avec le positionnement et la méthode de travail de l’ACEA à ce stade. Nous pensons donc qu’il vaut mieux emprunter une voie différente pour l’instant« , a déclaré Volvo. Le groupe ajoute : “ce que nous faisons en tant que secteur jouera un rôle majeur pour décider si le monde a une chance d’enrayer le changement climatique.« 

Pas pour les mêmes raisons

Les raisons du départ de Volvo sont donc claires : le constructeur trouve que l’ACEA ne va pas assez vite. En effet, Volvo souhaite accélérer sur la transition énergétique en ne vendant que des modèles entièrement électriques d’ici à 2030. Une date butoir plus proche de nous que celle de l’Europe, qui a récemment arrêté le vote sur 2035. L’ACEA, qui se bat contre cette échéance jugée trop rapide, ne convient donc plus à Volvo. 

C’est donc l’inverse de Stellantis (ex-PSA et Fiat-Chrysler), qui dénonce une électrification à marche forcée et une incapacité de l’ACEA à défendre le moteur thermique dont le bannissement est prévu dès 2035. Carlos Tavares a ainsi annoncé que le géant automobile souhaite créer son propre « Forum sur la liberté de mouvement ».

Photo : Volvo

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