Editorial tout frais : S&P considre la dette de Casino toujours plus spculative

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La crédibilité est par conséquent majeure concernant cet encart.

Texte source :

Paris (awp/afp) – L’agence de notation S&P a abaissé mardi la note du crédit du distributeur Casino et menacé d’une nouvelle révision à la baisse en raison de « la probabilité grandissante d’un défaut », en l’absence de « développements favorables ».

A la veille de l’assemblée générale de Casino, l’agence a abaissé sa note principale de CCC+ à CCC-, toujours dans la catégorie « spéculative », selon un communiqué, relevant une situation financière « fragile » pour justifier sa note. Celle-ci reflète un « vrai risque de non-remboursement » de la dette, selon la définition générique.

Car la situation financière de Casino, qui emploie 200.000 personnes dans le monde, dont un gros quart en France, semble de plus en plus précaire: en le rétrogradant, S&P réagit au fait que Casino a annoncé en avril étudier la possibilité d’ouvrir une procédure de conciliation avec ses créanciers.

S&P ne considérerait pas une conciliation comme un défaut de paiement, mais un éventuel accord prévoyant un remboursement plus faible qu’initialement promis serait « l’équivalent d’un défaut ».

Un défaut ou une restructuration de la dette « semblent inévitables dans les six mois en absence de changements favorables », explique l’agence.

« La mise sous surveillance négative (« creditwatch ») reflète notre opinion d’une probabilité croissante d’un défaut de paiement » si la situation ne s’améliore pas, ajoute S&P Global.

Parmi les raisons: de faibles résultats d’exploitation qui obligent Casino a puiser massivement dans sa trésorerie.

Les ventes en France baissent malgré une forte inflation, qui gonfle pourtant mécaniquement le chiffre d’affaires de la grande distribution.

Par ailleurs, sa maison mère, Rallye, qui renégocie également son endettement, « fera face à des difficultés à rembourser sa dette » dès 2025, écrit S&P.

Casino discute d’un possible rapprochement avec le groupe Teract (Jardiland, Gamm vert, Boulangeries Louise), dont l’actionnaire majoritaire est le géant de l’agroalimentaire InVivo. Fin avril, la troisième chaîne de supermarchés en France, Intermarché, s’est jointe à ces discussions.

Daniel Kretinsky, qui détient 10% du groupe Casino, a de son côté proposé le 24 avril d’injecter 750 millions d’euros dans le groupe, via une augmentation de capital réservée de plus d’1 milliard d’euros au total. Selon La Lettre A mardi soir, l’homme d’affaires prépare même pour cette semaine une offre à destination d’une partie des créanciers, des grands institutionnels et des fonds d’investissements, pour accélérer la restructuration avec une procédure de sauvegarde accélérée.

afp/jh

Bibliographie :

À travers l’Inde en automobile/39,(la couverture) .

L’Abitibi, pays de l’or/Chapitre 11,Clicker Ici .

Mécanique automobile/Contrôle de l’éclairage et de la signalisation,Le livre .

Pour lire en automobile/Ouvrages de Théodore Vibert,Ouvrage .