Information pour les fans : Fin de la vignette d’assurance en 2024, fin de la fraude ?

C’est presque une spécificité française bien vieillotte qui va disparaître l’année prochaine. Les plus anciens automobilistes la connaissent bien puisqu’elle a été introduite en septembre 1986 en France : la vignette d’assurance. Ce fameux petit carré vert affiché dans un coin de votre pare-brise et qui permet de montrer aux forces de l’ordre que vous êtes bien en règle avec l’assurance automobile. Mais comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur au mois de juillet : la vignette va disparaître dès l’année prochaine. Au 1er avril 2024, il n’y aura plus de petit carré vert à insérer dans un porte document sur votre pare-brise. Les assureurs n’enverront plus le fameux papier à renouveler tous les ans.

Enfin la fin de la fraude ?

En France, ils seraient plusieurs centaines de milliers (voire près d’un million) à rouler sans assurance. Frauder avec un petit papier verre falsifié n’est pas bien compliqué et permet de passer à travers les mailles du filet. Mais à partir du printemps prochain, les conducteurs non assurés seront plus facilement dans le collimateur des forces de l’ordre qui auront accès au FVA (Fichier des véhicules assurés). Autrement dit, il sera impossible de tromper les policiers ou gendarmes qui pourront contrôler les véhicules à la volée.

L’autre avantage de la numérisation de l’assurance serait d’ordre écologique : 50 millions d’envois de documents papiers seraient évités chaque année selon le secteur de l’assurance. L’attestation d’assurance, en revanche, aura toujours son utilité dans certains cas bien précis :

• Obtention d’une carte grise (obligatoire depuis 2017)
• Lors des deux premières semaines du contrat d’assurance, le temps que vous apparaissiez dans le fichier
• Pour le constat en cas d’accident ou accrochage

Rappelons également que l’année prochaine signera la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse de moins de 5 km/h. A l’inverse, les sanctions seront durcies sur les grands excès de vitesse (+ 50 km/h) qui entraîneront directement une peine de prison, alors qu’elle était jusqu’ici soumise à récidive.