Infos toute fraiche : le « Cybertruck », modèle garanti inoxydable, sujet à la rouille

Une voiture inoxydable qui se met à rouiller ? Voilà une mauvaise publicité dont Elon Musk aurait pu se passer. Le pick-up de la marque Tesla, connu pour ses modèles de voitures électriques, a été vendu à sa sortie comme étant « inoxydable ». 

Vendue entre 56.000 et 91.000 euros, l’arrivée de cette voiture sur le marché le 30 novembre dernier, avec son look futuriste, avait pourtant été plutôt bien accueillie. De quoi donner raison aux plus sceptiques. Elon Musk lui-même avait assuré que les usines Tesla avaient réussi à produire le « meilleur produit » de la marque. Mais il n’a pas fallu trois mois pour que les premiers problèmes soient remontés.

Comme l’ont rapporté plusieurs propriétaires de ce modèle, il semblerait que la carrosserie soit sujette à la corrosion, après quelques jours passés sous la pluie. Un automobiliste a indiqué avoir constaté des traces de rouilles au bout de seulement 11 jours d’utilisation et 600km au compteur, comme le précise le Daily Mail.

Tesla se défend

Selon Wes Morrill, travaillant chez Tesla depuis plus de 13 ans, les critiques et surtout les craintes suscitées par les images de carrosserie rouillées postées sur les réseaux sociaux, sont « exagérées ».

Les tâches de corrosion n’étant pas plus larges qu’une « tête d’épingle », Wes Morrill estime qu’il s’agit principalement d’une « contamination de surface » et que la rouille proviendrait en réalité de particules de métal rouillées. Ces dernières se seraient déposées sur les voitures au moment de leur transport par chemin de fer…

Bien que le danger d’une rouille plus importante semble écarté, cela n’empêche pas les propriétaires de rapidement déchanter chez leur garagiste. Car si un polissage de la carrosserie s’avère nécessaire, il semblerait que Tesla ne soit pas vraiment équipé des outils adéquats et indique jusqu’à un mois de délai avant d’être en mesure de faire les réparations.

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