Que retenir de ce texte : Toyota la joue beau perdant aux 24 Heures du Mans
Dans le cadre de notre fonction d’information, nous publions ci-dessous un encart de plusieurs lignes vu sur internet il y a peu. La thématique est «l’automobile».
Son titre saisissant (Toyota la joue beau perdant aux 24 Heures du Mans) est parlant.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est connu et fiable.
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La date de publication est 2023-06-11 15:52:00.
Texte en question :
La reine est morte, vive la reine. Monarque absolue au Mans durant le dernier quinquennat, l’écurie Toyota a vu rouler à terre sa couronne, dimanche, au profit de Ferrari. Issue presque logique d’une semaine sarthoise pendant laquelle la Scuderia réalisa gaiement les meilleurs temps en essais, en qualifications, en hyperpole ou même au warm-up.
Pour la firme japonaise, les 24 Heures se sont surtout résumées à un long combat, souvent dans la position du chasseur derrière les Ferrari. Sans être épargnée par les coups du sort. Samedi à minuit, la n°7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez a ainsi été contrainte à l’abandon après avoir été percutée à l’arrière par une GT dans une slow zone.
« Il n’y a rien à redire sauf que les deuxièmes places ne sont jamais belles »
Dimanche après-midi, dans le 314e tour, la n° 8 est sortie violemment à Arnage après un freinage raté. Carnage dans les barrières et long retour au stand pour un menu complet : changement de capot, de bloc arrière et de roues. Après la course, le fautif, le Japonais Ryo Hirakawa, a immédiatement présenté ses excuses à ses coéquipiers. Aussi vite balayées par Sébastien Buemi, qui rêvait d’une cinquième victoire dans la Sarthe.
« Aucun regret là-dessus, assure l’ancien pilote de Toro Rosso en F1 (2009-2011). On avait dit à Ryo de prendre un maximum de risques, d’attaquer tout ce qu’il pouvait pour rattraper la Ferrari n° 51 mais nous étions moins rapides, bravo à elle. » Pourquoi ? L’expérimenté Suisse (34 ans), tout comme son directeur technique, ont bien leur « petite idée » sur la question. Mais tous deux n’avaient pas le coeur à polémiquer, préférant assurer viser « la victoire finale » en Championnat du monde d’Endurance (*).
« À part l’accident de Ryo, qui est de la responsabilité du team, car on ne l’avait pas correctement briefé, il n’y a rien à redire sauf que les deuxièmes places ne sont jamais belles, assure le Français Pascal Vasselon, contraint de lester ses deux autos de 37 kg onze jours avant le départ en raison d’une évolution du règlement de la balance de performance. On ne va pas se mettre la tête à l’envers, on s’est battus comme des fous. Et pour nous, l’analyse a commencé. » Toyota prépare déjà sa réponse.
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