Quoi penser de ce texte : Le Conseil de sécurité tiendra une réunion d’urgence après la frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza – rts.ch
Cet éditorial ayant pour propos « l’automobile » se propage sur internet, nous avons décidé de vous le diffuser ci-après.
Son titre (Le Conseil de sécurité tiendra une réunion d’urgence après la frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza – rts.ch) parle de lui-même.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
L’éditorial a été publié à une date mentionnée 2023-10-17 23:36:00.
Texte mentionné :
Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont tué quelque 3000 personnes, dont un millier d’enfants, selon les autorités locales. Des centaines de milliers d’habitants se sont déplacés du nord au sud de ce territoire toujours soumis à un blocus, après qu’Israël a ordonné une évacuation le week-end dernier.
Ziad Medoukh, écrivain et professeur de français gazaoui, a pris la décision de rester dans la ville de Gaza, au nord de la région assiégée. Une question de principe, dit-il: « Depuis samedi, nous subissons des frappes aériennes israéliennes toutes les 2-3 minutes. La situation humanitaire est catastrophique. J’ai décidé de rester, car cela correspond à mes principes. Je suis quelqu’un qui prône la résistance par la non violence, l’éducation et l’attachement à la terre », a-t-il témoigné en visioconférence mardi dans le 19h30 de la RTS.
Selon lui, « personne n’est à l’abri à Gaza et personne ne sera épargné ». « J’ai décidé rester même si c’est risqué. Je préfère mourir debout chez moi – parce que cela fait partie de ma façon de résister à l’occupation israélienne – que de mourir sur la route de l’exil ou d’être obligé de m’exiler à l’extérieur de Gaza. Car c’est cela le plan d’Israël: faire partir les Palestiniens de Gaza », affirme Ziad Medoukh.
>> Voir le reportage du 19h30 dans la bande de Gaza:
Une réponse à la colonisation israélienne
Interrogé sur les actions du Hamas, l’écrivain souligne que la bande de Gaza ne peut se résumer à l’organisation palestinienne. « Il n’y a pas que le Hamas à Gaza, il y aussi la société civile, des femmes, des jeunes, des médecins. Il y a également des partis politiques: le Fatah, l’Autorité palestinienne. Le Hamas ne représente que le 30%. » Ziad Medoukh rappelle que l’origine de la violence du Hamas est la colonisation et le blocus de Gaza qui dure depuis 16 ans. « Il s’agit d’un parti politique qui a créé une fraction militaire en réponse à l’occupation israélienne », a-t-il résumé.
« Personne ne veut la guerre. Nous voulons la paix, mais une paix dans la justice et l’application du droit international », a encore ajouté Ziad Medoukh, qui a appelé la communauté internationale à une réaction urgente « pour arrêter l’offensive israélienne et sauver les vies des enfants et des femmes de Gaza, et surtout pour relancer le processus de paix en plein échec depuis des décennies ».
>> L’interview complète de Ziad Medoukh dans le 19h30:
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